Le Kathen កឋិន est une cérémonie d'offrande aux bonzes, célébrée à la sortie du Vossâ, c'est-à-dire en septembre. Cette manifestation de la piété populaire commence un soir par la réunion des fidèles afin d'écouter les prières et les sermons des bonzes de la pagode, et se prolonge par des réjouissances diverses: musique, théâtre, chants.... Le lendemain, les fidèles en habit de fêtes se rendent à la pagode en cortège, musique en tête, pour offrir aux bonzes de nouvelles robes de couleur safran et diverses denrées alimentaire. On ne rentre souvent que tard de la fête, l'une des plus joyeuses de l'année.
la deuxième grande ville du Cambodge, le territoire fertile, le grenier à riz, la ville ancienne et la ville d'art, Ek Phnom , Banan, Phnom Sampov, pagodes, maisons coloniales, maisons anciennes
dimanche 22 juillet 2012
DAK BEN & PCHOUMBEN= La fête des morts
Cette cérémonie commémore les esprits des défunts. Bonn Dak Ben , offrande de nourriture aux moines dure une quinzaine de jours. Le quinzième jour de la cérémonie, jour de pleine lune, est appelé Phchoum Ben, c'est-à-dire la collecte des offrandes. Pendant le Phchuoum Ben, si les âmes des disparus ne trouvent pas les offrandes faites par leur famille dans une pagode, la croyance veut que l'âme soit damnée et vienne importuner les descendants pendant l'année.
CHAUL CHNAM THMEI = Le Nouvel An Khmer
Les Fêtes du Nouvel An s'étalent sur trois jours après la fin des moissons. Les Khmers nettoient et décorent leur maison. L'actuel des aïeux est fleuri et garni d'offrandes à l'extension de la Dévoda (déesse) de l'année qui commence. Traditionnellement, se jouent à cette occasion le Angkunh (sorte de jeu de quilles), le Chaol Chhoung ( sur les mêmes principes que la balle au prisonnier, une écharpe roulée en boule remplaçant la balle), le Leak Kansaèng (jeu de cache-cache avec un mouchoir) et le Teagne Proât (lutte à corde). C'est l'occasion unique pour les jeunes adolescents des deux sexes de se faire la cour.
LE KRAMA OU L'ÉCHARPE KHMER
Le Krama est un accessoire indispensable, très utilisé, et fait partie de la vie quotidienne. Les Cambodgiens peuvent aussi bien à l'utiliser en couvre-chef, en écharpe, en tenue de bain. Ils peuvent également le transformer en berceau pour un nouveau né, en ceinture ou encore en baluchon pour transporter fruits et légumes ou le repas de midi comme le font les Neak Srè (les gens de la rizière). Très souvent, pour faciliter le transport d'un panier ou d'une cruche, ils l'enroulent et le calent entre la tête et le fardeau, le maintenant ainsi en équilibre, ce qui leur permet de se déplacer avec remarquable aisance.
Il existe 3 sortes de Krama au Cambodge:
Krama: Il peut atteindre 1,60 m, 1,70 m ou 1,80 m de long et 0,70 m, 0, 80 m ou 0,90 m de large. Le tissage forme des damiers, simples, doubles ou "ornés" (simple carreau, entouré d'un fil). Il est généralement rouge, bleu, vert, marron ou noir.
Kansaèng ou krama en coton: Très mince, souvent brodé ou en dentelle, il est généralement réservé pour les fêtes religieuses et servira de parure. Les personnes âgées le porteront blanc, en travers de la poitrine ( Pea-Neah) pour se rendre à la pagode. Les plus jeunes porteront des couleurs claires, assorties à leurs vêtements.
Kansaèng Saoûth ou Krama en soie: Il est tissé avec des fils de soie de toutes les couleurs mais moins larges et moins long que le Krama en coton. Plus onéreux, il est peu utilisé de nos jours.
Le Krama est fabriqué dans toutes les provinces du Cambodge, et certains motifs sont particuliers aux provinces de Battambang, Kandal, Kampong Cham et Takaéo. La fabrication du Krama de coton se fait sur un métier à tisser traditionnel. La production peut atteindre 10 à 15 Kramas par jour. Le Krama en soie nécessite environ 8 heures de travail par pièce.
Il existe 3 sortes de Krama au Cambodge:
Krama: Il peut atteindre 1,60 m, 1,70 m ou 1,80 m de long et 0,70 m, 0, 80 m ou 0,90 m de large. Le tissage forme des damiers, simples, doubles ou "ornés" (simple carreau, entouré d'un fil). Il est généralement rouge, bleu, vert, marron ou noir.
Kansaèng ou krama en coton: Très mince, souvent brodé ou en dentelle, il est généralement réservé pour les fêtes religieuses et servira de parure. Les personnes âgées le porteront blanc, en travers de la poitrine ( Pea-Neah) pour se rendre à la pagode. Les plus jeunes porteront des couleurs claires, assorties à leurs vêtements.
Kansaèng Saoûth ou Krama en soie: Il est tissé avec des fils de soie de toutes les couleurs mais moins larges et moins long que le Krama en coton. Plus onéreux, il est peu utilisé de nos jours.
Le Krama est fabriqué dans toutes les provinces du Cambodge, et certains motifs sont particuliers aux provinces de Battambang, Kandal, Kampong Cham et Takaéo. La fabrication du Krama de coton se fait sur un métier à tisser traditionnel. La production peut atteindre 10 à 15 Kramas par jour. Le Krama en soie nécessite environ 8 heures de travail par pièce.
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